Ecole des Merisiers
LA MOBILISATION DES PARENTS A PAYÉ
« Puisqu'on vous dit que ce n'est pas possible !» Tel est en substance le langage tenu aux parents de l'école des Merisiers venus réclamer sous les fenêtres de l'Inspection d'Académie l'annulation de la fermeture d'une classe. Propos maintenus tout au long de la journée du 10 septembre jusqu'aux environs de 16 heures… Car alors, miracle ! Ce qui n'était pas possible plus tôt le devint tout à coup. C'est qu'entre temps, les parents soutenus par Gérard Ségura, n'ont pas relâché la pression. La surcharge d'effectifs que cette fermeture aurait entraîné, n'aura pas lieu. Les autorités ont cédé, au grand bonheur des parents pour qui ne subsistait qu'un doute :
«Mais où était passé le maire pendant tout ce temps ? »
Attaques contre les services publics
LES SILENCES DU DEPUTE-MAIRE
C'est à une attaque d'une ampleur inégalée contre les services publics et le statut de ses agents que le Président de la République est en train de se livrer. Au point que le pacte social lui-même est aujourd'hui en cause. Les agents de la fonction publique territoriale, parmi lesquels les 2000 (,) employés communaux d'Aulnay-sous-Bois, sont en première ligne. Le maire compte t-il les soutenir ? Ou apporter son vote dans l'Hémicycle à la majorité présidentielle à laquelle il appartient ? Les semaines à venir nous en diront plus.
« Vous reprendrez bien un petit four ! »
Ils ont dit qu'ils y seraient; ils devaient y être. Ils ont fait faux bond ! Pas moins d'une ministre et d'une secrétaire d'Etat étaient annoncées à grand renfort d'égards : Christine Lagarde et Fadela Amara à Aulnay, la ville dont la spécialité est devenue l'accueil des têtes d'affiche gouvernementale. Un soutien venu d'en-haut pour pallier les défections d'en-bas ? Toujours est-il que cette fois encore les petits plats furent mis dans les grands. Las ! Au bout d'un insoutenable suspense, il a bien fallu que le photographe range son attirail : rien en vue pour étoffer l'album souvenir des élus. L'un d'eux ne se démoralisait pourtant pas : « Tiens, je reprendrais bien un petit four … » Allusion au prochain déplacement ministériel prévu à Aulnay ?
